Aujourd’hui, j’ai envie de parler du « kokoro » et de voir différentes visions des choses qui pourraient y être rattacher dans notre vie de pratiquants. Bien sûr, ça ne restera que mon point de vue personnel.
Comme beaucoup le savent, « kokoro » veux dire « cœur ». Et il me semble que c’est une notion très importante du Bujinkan Budô Taijutsu, voir de tous les arts martiaux d’une manière générale.
Mais qui souvent se retrouve mis à mal, par différents facteurs.
Pratiquer
Notre discipline doit rester une passion. Le principal est de prendre du plaisir dans sa pratique.
Il ne faut pas aller s’entraîner (ou donner un cours) par contrainte, mais parceque l’on en a envie. Devoir se forcer à aller s’entraîner lorsque l’on est fatigué est une chose normale, par lequel tout le monde passe. Par contre, si l’on commence à se forcer en se disant que l’on a mieux à faire, il faut se poser quelques questions… Même blessé on doit avoir envie de s’entraîner (bien que ce ne soit pas toujours possible) !
Pratiquer avec le cœur, veux aussi dire, avoir du plaisir à travailler avec les autres et à leur apporter quelques choses. Quelques soit son niveau de pratique, on a toujours quelque chose à apporter à quelqu’un. Un professeur, va s’enrichir avec les questions de ses élèves ou deux élèves partagerons une compréhension différente d’un geste par exemple.
Enseigner
Il me paraît une hérésie de vouloir vivre, uniquement en enseignant notre discipline. Parceque c’est humain, à partir du moment que l’on passe dans une sphère professionnelle, le plaisir, même s’il reste en partie, s’estompe (et s’éteint avec les années). On stress à se dire, qu’il faut ramener de l’argent, parfois plus que nécessaire, afin d’avoir un certain train de vie, se payer des voyages, faire les papiers, la publicité, la comptabilité…
Certains professeurs, devenu des vendeurs professionnels, malgré qu’ils aient pignons sur rue, perdent toutes passions. Mais persistent quand même à s’accrocher, pour le pouvoir, l’argent parfois facile, les avantages acquis… et ne passent pas à autre chose, qui pourrait pourtant les épanouir d’avantages.
Certes se sont d’excellent techniciens, mais ils ne pratiquent plus avec le coeur. Ils font étalages de leurs livres, dvd, stages futurs (souvent avec des tarifs prohibitif).
Respecter les autres et soi même
Etre honnete envers sa pratique personnel
Je n’ai jamais terminé cet article ( je le ferai peut-être un jour). Toutefois je vous mets ce que j’avais déjà écris à l’époque.
Cédric VARESANO
Shidoshi-hô du Bujinkan Budô Taijutsu
REFLEXION BUJINKAN 